NEUF ESPRITS

Mon existence est fondée sur la reconnaissance d’un amour pour neuf esprits ; ce sont par ordre chronologique : Micha Kity Sacha Tricha Katioucha Mariouchka Mimoza Ioulioucha Moi-Même Mon premier chat fut Micha, aux poils gris foncés. Mon contact avec mon bébé après sa naissance me soulevait aux caresses d’un amour sexuel, en oubliant son visage de ce mâle mortel. Ma deuxième chatte fut Kity, galico aux yeux en colère. Mon contact avec cette petite femelle avec sa peur de la mort me prêtait des caresses d’un amour aux cris et au ronron, dans un souvenir de son visage dans ma propre odeur. Mon troisième chat s’appelle Sacha, ce mâle aux poils des raies grises. Mon premier contact avec ce petit après sa naissance me pousse à l’amour avec ce noble solitaire, né d’une mère n’ayant accouché d’autres bébés suppémentaires. Mon quatrième chatte s’appelait Tricha, galico d’une vivacité inexplicable. Mon premier contact avec cette petite avant sa présence provisoire m’amenait aux caresses avec cette femelle de coeur palpable, en retour d’une famille incapable de lui donner les bras. Mon quatrième amour fut Katioucha, chatte noire aux yeux jaunes. Mon contact avec cette toute petite avant sa présence permanente me poussait aux caresses avec cette femelle vorace, en me quittant pour une fin sans laisser aucuns de ses traces. Ma sixième chatte s’appelle Mariouchka, galico aux grands yeux comme les assiettes. Mon premier contact avec ce petit être peureux après sa naissance me soulevait aux caresses avec cette femelle avec de grandes pattes, sans oublier la propriété de sa race, manx, pourtant avec sa queue supplémentaire. Ma septième chatte s’appelle Mimoza, galico à la tête comme une fraise. Mon premier contact avec cette femelle après sa naissance me poussait aux caresses avec cette chatte aussi vivante, sans oublier le fait qu’il s’agit d’un individu différent de Tricha. Ma sixième chatte sera Ioulioucha galico, soeur de Mimoza. Mon premier contact avec ce petit bébé après sa naissance m’amenait aux caresses tranquilles avec ce formidable nouveau-né, étant dans la famille la seule femelle avec ses propres frères. Mon dernier amour est Moi-Même, dans mon corps et dans mon esprit. J’ai eu toujours envie de pousser des cris, de miauler de tout mon coeur. Ces petits vers font preuve des douleurs de mon angoisse, devant la vérité de la mort, mais sans reconnaissance d’aucune peur.